mercredi, septembre 27, 2006

L'Homme est né libre, et partout il est dans les fers.

Ouf.
Ca faisait un moment que je voulais poster. J'aurais eu plein de choses à raconter, notamment sur mes vacance, ou encore sur la façon presque optimale dont j'ai survécu à la rentrée, ou alors sur la réussite de mon permis théorique, ou encore sur mon occasion ratée de devenir une star (la TSR tournait une mini-série dans mon immeuble il y a quelques jours).
Bref, plein de trucs super interessants qui auraient sans doute passionés les quelques lecteurs de mon blog qui, de plus, sont déjà au courant de tout ça.
Ou alors je pourrais vous parler de l'exposé de philo que je suis en train d'essayer de faire sans me laisser distraire (en choisissant pendant un quart d'heure la musique que j'ai envie d'écouter pour accompagner mon résumé du Contrat Social, livre I, chapitre III&IV, ou en écrivant ça par exemple).
Que dire d'autre?
Mon travail de matu avance comme moi avec mon exposé de philo, avec lenteur et en se laissant distraire. Mais il avance. S'il pouvait être fini d'ici à ce que je parte en voyage de matu (i.e dans un peu moins de trois semaines), ça serait parfait.
Tiens depuis ma fenêtre on voit au loin derrière la couche de nuages bleus-gris sombres, une trainée de ciel clair teintée par le soleil levant.
Oh, et la trainée s'étend, il va peut être faire beau aujourd'hui.
Ou pas, il fait plus clair mais toujours aussi gris.
Par contre j'ai fini mon exposé de philo, je vais me faire un café.

P.S: La musique que j'ai fini par choisir:
Le Concerto pour violon et orchestre en Ré majeur de Tchaikovsky (opus 35) suivi du
Concerto pour violon et orchestre en Mi mineur de Mendelssohn (opus 64)
Tous deux interpêté par Nathan Milstein et le Wiener Philarmoniker, sous la direction de Claudio Abbado
Interessant non? En tout cas ça se mariait particulièrement bien avec Rousseau.

mardi, juillet 25, 2006

Blog en vacances

J'aurais bien voulu faire plein de posts pour vous narrer mes mésaventures estivales mais malheureusement, je n'ai pas le temps.
Tout ça à la fin de l'été.
Bonnes vacances

dimanche, juillet 02, 2006

Début de vacances

Début de vacances tranquille. J'ai reçu mes résultats (plutôt satisfaisant). Je me suis baigné dans le lac (deux fois). J'ai été au cinéma. J'ai "conduit" (avec beaucoup de guillemets) pour la première fois. J'ai (un peu) bu. J'ai aussi fait du rangement, même si ça semblait bien mal parti et que c'est pas vraiment fini. J'ai lu aussi. J'ai rendu (en retard) mes livres à la bibliothèque. J'ai regardé la 3ème saison d'une série que j'aime beaucoup (et j'aime aussi beaucoup les gens qui me l'ont offert).

Et pour les deux mois qui suivent j'ai prévu de partir à Berlin (demain). D'aller à la lake parade (le 15 juillet). D'avoir 18 ans (le 12 juillet). De passer mon permis théorique (en août). De travailler, avec un peu de chance (en août aussi). Sinon de partir à Nice. De boire des Caïpirinha au bord du lac en regardant les feux d'artifice (aux fêtes de Genève). De bronzer (tout l'été)...

vendredi, juin 09, 2006

Semestrielles (2)

Il y des jours comme ça ou tout va bien. Et j'ai envie de le dire: tout va bien. Non, il ne s'est rien passé de particulier. Il fait juste beau. Mon oral de maths s'est (pas trop mal) passé. Celui de grec idem. Je ne déborde pas d'enthousiasme, je me sens juste "bien", calme. J'aime bien la période des trims, les couloirs vides et la cafétéria studieuse. J'ai des envies de bronzage, de vacances à la mer, de lectures à la campagne. C'est le week-end. Je n'ai même pas besoin de me projeter dans le futur pour me sentir heureuse.


Desolé pour ce post un peu (trop) mièvre.

mercredi, juin 07, 2006

Concert

Même si j'ai jamais autant malmené dans une occasion similaire
Même si leur dernier album n'est pas forcément le meilleur
Même si le t-shirt à 25€ c'est un peu beaucoup une arnaque
Même s'ils n'ont pas chanté "Road Trippin'"
Même si ce matin à la trim de bio je n'avais que 4 heures de sommeil derrière moi
Même si je suis trop fatiguée pour en faire un compte-rendu correct

Malgré tout... C'était quand même génial ce concert des Red Hot Chili Peppers!

dimanche, juin 04, 2006

Semestrielles (1)

Attention, en ce banal dimanche soir (même s'il se distingue en étant la veille du lundi de pentecôte, et l'avant veille du début des semestrielle), j'ai une grande nouvelle à vous annoncer, quelque chose qui ne changera certes pas votre vie, mais vous fera sans doute avoir une pensée émue, voire attendrie pour moi:
J'AI FINI MES VERS DE GREC!

Petit résumé pour ceux qui n'avaient pas tout suivi:
En février j'aurais du choisir 150 vers dans la belle langue d'Homère à traduire pour que, lors d'une semestrielle orale (jeudi 8 juin, à 16h40 précisément, l'occasion d'avoir une seconde pensée pour moi), j'en traduise "sur le vif", 20 séléctionnés parmis les 150 préparés. Evidemment, ma procrastination, si bien expliquée au dernier post, a considérablement retardé le choix et le travail de traduction proprement dit.

Mais tout ceci est derrière moi, grâce à Louis Méridier, Anatole Bailly et Jacques Brel, Phèdre a avoué son amour pour Hippolyte, sur les insistants conseils de sa nourrice elle le lui avouera bientôt, la vengeance de Cypris est en marche.
Et moi, ma poitrine est bien plus légère et Euripide dormira en paix ce soir, heureux que j'aie fini de massacrer ses vers.

jeudi, juin 01, 2006

Procrastination*

* Art du "Je ne repousse jamais au lendemain ce que je peux faire le surlendemain" (Oscar Wilde)

Et merde !
J’en ai vraiment marre de cette foutue procrastination. Marre de rester éveillée jusqu’à pas d’heure en faisant rien de ce que je devrais faire (mon grec si je veux passer mon oral, mes maths pour la même raison, mon piano si je veux continuer l’année prochaine, la vaisselle pour faire plaisir à ma mère, mon sac pour le week-end et j’en passe). Mais non, je me contente de glandouiller pendant des heures… Il y a des fois où ça m’amuse de regarder comment je vais me dépêtrer avec toutes mes obligations, mes rendez-vous et tout ce que je n’aurai pas fait à temps. Là non, ça m’énerve juste. Je me sens juste nulle.
En plus j’oublie plein de trucs et quand je m’en souviens, c’est dans mes grandes associations d’idées avant de m’endormir. Là où j’en conclus que je suis mieux là où je suis (au chaud dans mon lit) et que je ferais tout ça demain. Sauf que demain je le ferai pas. Je me confondrai en excuses, trouverai des prétextes pour repousser, voire annuler certaines obligations et je m’en sortirai.
Et c’est ça qui me dégoûte en fait. C’est qu’avec toute cette incapacité à faire les choses avant que ça ne soit devenu plus qu’absolument nécessaire, parfois même trop tard, rien ne m’est jamais arrivé en pleine figure. Oui, j’ai parfois merdé quelques coups, parfois ce n’était plus rattrapable malgré toute ma tardive bonne volonté, mais personne ne m’en a jamais voulu, personne ne m’a jamais engueulé comme du poisson pourri (ma mère peut être) pour ma paresse. Pourtant les occasions ne manquaient pas et je peux encore énumérer les plus récentes, et celles qui viendront bientôt. Parce qu’en plus je culpabilise. Beaucoup plus qu'on pourrait se l'imaginer. Ce billet n'est que ça, de la culpabilité condensée.
Pourquoi les gens continuent encore à me supporter alors que je ne leur rends jamais leurs feuilles à temps ? les profs alors que je ne fais jamais leurs devoirs ? les amis alors que j’arrive perpétuellement en retard à nos rendez-vous ?
Une fois je devrais vraiment me prendre une gifle (figuré s’entend) de la part de quelqu’un pour une de ces raisons (voire les trois, un prof dont j’arrive en retard au cours sans mes affaires et sans avoir fait mes devoirs, tellement courant). Ou alors de façon encore plus concrète, en me plantant vraiment scolairement, un vrai gros échec, une des trims qui arrivent par exemple (l’oral de français dont je n’aurai pas lu les livres, celui de grec dont je n’aurai pas traduit les vers... on va bien trouver).
Ça m’apprendrait tiens !

Orientation (2)

C'est la fin de l'année et, au lieu de réviser, je me projette dans le futur. Où serais-je dans un peu plus d'un an? La décision est presque prise, certes. Mais reste les formalité. Il est un peu tôt pour éplucher les annonces immobilières, je me contente des sites internet des universités en lettres (parisiennes de préférence).
Je suis donc mûre pour une étude comparative, extrêment sélective, vous êtes prévenus.
En effet, je recherche exactement:
- Les modalités d'inscriptions à l'université
- Les cursus proposés en première année de licence (=bachelor, chez les français)
- les différents choix à faire
Alors tout d'abord, trouver les universités à Paris qui proposent un cursus en lettres.
Grâce à ça
Eliminant d'office Paris-10 et Paris-8 (situés hors de la capitale), l'université de Cergy Pointoise et l'université Institut catholique de Paris il me restait donc les universités:
Paris-3 (Sorbonne nouvelle)
Paris-4 (Sorbonne)
Paris-7 (Denis Diderot)
Paris-9 (Daupine)

  • Paris-3: La photo en bannière est floue mais le site n'est pas trop mal fait. Par exemple on a un questionnaire orienté, chaque question affinant le résultat final (ex: De nationalité étrangère et titulaire (ou bientôt titulaire) d’un diplôme étranger de fin d’études secondaires, vous devez remplir la condition d’accès à l’université dans le pays où vous avez fait vos études <...> comment procéder? Vous devez bla bla bla) Au niveau du cursus, les différentes grilles ne sont pas limpides mais compréhensibles tout de même. J'aurais bien aimé savoir quels sont les choix que j'avais pour les enseignements libres.
  • Paris-4: Mon préféré! Tous les programmes en PDF, avec mêmes des résumés des différents cours, la liste des livres étudiés, les professeurs etc. Un peu moins clair que le précédent sur les inscriptions mais toutes les adresses où envoyer ses dossiers ou les déposer. Rien d'autre à dire.
  • Paris-7: Celui là, il est bizarre. Au début on avance très vite, en quatre clics on est devant la liste des options en lettres. Ensuite ça se gache, dans certains cas des PDF sont disponibles (très clairs ou pas du tout), dans d'autres pas et on doit se contenter d'une laconique description présentation du parcours. Ah oui, j'arrête aussi de chercher les inscriptions, c'est partout pareil.
  • Paris-9: Le site est joli, pas trop mal mais j'ai toujours pas compris pourquoi j'ai été dirigé dessus. Ca m'a l'air d'être une charmante université de droit, d'économie, de mathématiques, de comptabilité, de gestion, de tout ce que je vous voulez mais pas de lettres.
Bref, la Sorbonne a une bonne longueur d'avance technologique sur les autres. C'est décidé, Paris attend-moi! ^^

samedi, mai 20, 2006

Le Temps du Matin

Depuis deux semaines je suis abonnée à ça. Force est de constater que depuis, ma "consommation" de ceci et surtout de ceci a diminué drastiquement. Livré directement dans ma boite aux lettres, le Temps a en effet pris une longueur d'avance au niveau distribution sur les deux journaux sus-cités.
Me voilà donc mûre pour quelques petites constatations comparatives.
Tout d'abord au niveau contenu je suis (un peu) débarassée de la pub et des frasques de Pâris Hilton, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je gagne deux sudokus pour le prix d'un. Chapatte remplace Garfield et Calvin & Hobbes. Evidemment les articles sont plus longs et plus complets. Par contre je perd l'horoscope et je gagne de très complètes pages économiques dont j'aurais pu aisément me passer. Mais les suppléments du samedi et le TV8, même s'ils ne sont pas forcément utiles, sont agréables à lire.
Non finalement j'en suis plutôt contente de mon Temps. Le seul problème reste sa consommation. Car, avouons-le, s'il n'est pas question de bâcler sa lecture comme je le faisais avec celle de ses congénères gratuits, certains handicaps m'inciteraient à le faire.
- Il est long. Dix minutes suffisaient pour parcourir les pages "interessantes" d'un des deux gratuits et j'avais developpé avec un certain succès la méthode suivante: mes trajets home-school/school-home durant chacun moins d'un quart d'heure, c'était Matin Bleu à l'aller, 20 minutes au retour. Autant dire qu'avec le Temps je peux oublier. Quand bien même tous mes trajets quotidiens, mes repas et mes pauses aditionnés me permettraient de venir à bout des deux cahiers, son deuxième handicap m'en empêche assez radicalement.
- Il est grand (et pas agraffé). Eh bien oui, il faut bien constater qu'avec leurs petit format, les gratuits gagnent des points. Parce que quand même, le Temps, à déplier dans un tram bondé en essayant de ne pas perdre la moitié des feuilles, c'est pas évident. Ne parlons même pas d'une éventuelle lecture en cours (qui en plus, permettrait de réduire le problème du temps de lecture précédemment évoqué). Impossible de le sortir de son sac, de le déplier et de se plonger dans ses pages en toute discrétion. Tandis que les gratuits, parfaitement adaptés à la superficie d'une table de classe permettent de sudokuser en paix, 35 minutes durant (45' de cours-10' de lecture = 35'). En plus, ils passent parfaitement innaperçus, la moitié de la classe en étant déjà envahie. Car voilà son dernier handicap
- Il n'est pas discret. Sa grande taille n'est pas la seule en cause. Son plus gros problème reste qu'il ne se fond pas dans la masse et je n'aime pas me sentir ostracisée, adepte d'une tradition obsolète, celle de payer pour l'information. De plus, si une amie décide, par exemple, de s'épancher auprès de moi de ses peines de coeurs, il est probable qu'elle tolère que je feuillette distraitement le matin bleu/20 minutes, mais sans doute pas que je me plonge dans une lecture trop attentive du fruit de mon nouvel abonnement.

mercredi, mai 17, 2006

Fin d'année

Le problème
quand on enchaine une semaine et demie de vacances, une semaine de cours allégée pour cause d' (autos-)libérations, une semaine d'échange en Italie, une journée sportive de repos,
quand le temps est aussi clément qu'actuellement
quand sa mère est absente pour deux semaines
quand les trims sont dans trois semaines
Le problème avec tout ça, c'est qu'on a (trop) facilement tendance à se croire en vacances.
Et le problème quand on se croit en vacances... c'est qu'on en fout vraiment plus une.

P.S: Qui vient de s'enfiler en trois jours la première saison de Lost et trouve Swayer "vraiment mignon"?
Mon père.

mercredi, mai 10, 2006

Italia

Bref résumé de 7 jours de vraies-fausses vacances.

Lundi 1er mai
Point de fête du travail mais six heures de train pour les 18 élèves qui, ce matin là, sont à la gare, prêts au départ pour l'Italie. Un changement à Milan pour prendre le régional pour Lecco, Lombardie.


Arrivée vers 17h dans la petite ville où sur le quai se superposent les retrouvailles et les nouvelles rencontres. Dans la voiture, une petite fiat blanche, deux genevois et deux italiennes. Tout de suite le contact se lie autour de la musique. Pour moi, qui faisait à peine connaissance avec la jeune fille dont j'allais partager le quotidien durant une semaine c'est un soulagement. Dans notre bel enthousiasme, nous crevons et le seul homme affronte courageusement la situation. Glace au bord du lac, Varenna, les fleurs odorantes et le soleil qui se couche. Arrivée "à la maison", Bellano. "Mon beau-père, mes parents et moi" à la TV ("Mi presenti i tuoi").Première nuit.


Mardi 2 mai
Accueil, explication du système scolaire italien et distribution de brochures touristiques. C'est pas tout simple. En gros, tout le monde fait ce qu'il veut et je peut tout à fait fonder une école dont je déciderais moi même des cours, des horaires, des profs et des diplomes. Je n'ose pas imaginer comment ils s'accordent au niveau des unis pour accepter tel ou tel diplome. Mais ça a l'air de marcher. Test en direct live avec un cours d'italien et un cours de français. Au moins le 2ème ne pose pas trop de problèmes. On feuillete leur manuel de littérature. Beaucoup d'annotations auprès de Descartes, Molière et d'autres classiques. La différence de niveau est frappante. Visite au Planétarium, tout beau, tout neuf et totalement inconnu des autochtones. Une demi heure dans une ambiance sombre et étoilées et tout le monde ressort ébloui par le soleil extérieur.
Après-midi, visite de Lecco, enfin de son centre commercial surtout.
Soirée, découverte d'un bar "chic" au bord du lac et de ses cocktails à 5€. Je vous épargne l'enthousiasme de la découverte.

Mercredi 3 mai
Milan.
Les visites s'echainent. L'église Sant' Ambrogio, le Chateau Sforzesco, La Cène et enfin le dôme et le shopping. Mais avant, l'incontournable passage glace pour contrer les assauts diaboliques du soleil. Un cône citron-cassis-ananas qui s'effondre piteusement sur les pavés de la place malgré (à cause de) mes efforts pour le redresses. Une heure après, sous le soleil, sacs Prada et Gucci à la main pour certains, je me contente de ma paire de boucles d'oreille. Le retour se fait dans la douleur. Je ne rêve que d'une douche et de retirer mes chaussures de mes pieds cloqués. La dernière étape est une pizzeria "vicina alla stazione". Deux bonnes heures après, le lit me procure enfin le réconfort attendu. Je m'endors comme une bienheureuse.

Jeudi 4 mai
Côme
Musée de la soie, cathédrale (extérieure). Au marché les "patatine" (frites) sont à 1€ et les t-shirt à 10€. Un blanc pour moi, un rouge pour Miya (c'est elle sur la photo). L'exposition Magritte est fermée de 12h à 15h (sieste méditerannéene). Scéance de bronzage à la place. En retard, sprint au bord du lac. Plus jamais de décolleté. Soirée particulière, ni bonne ni mauvaise (contrairement au gateau glacé au café, excellent)

Vendredi 5 mai
Bellagio
Première journée de "mauvais temps". L'effet romantique des jardins de la villa Melzi est renforcé par la petite pluie.
"Rien au monde ne peut être comparé au charme de ces journées ardentes passées sur les lacs milanais" .
Stendhal, 1817
Il paraîtrait que Georges Clooney aurait sa maison pas loin. Le Figaro tombé entre nos mains, sous un parapluie, serrées sur un banc public; lecture. Gaz bolivien, Clearstream, Maurice Druon.
Soirée à l'école. Buffet canadien. Capture d'un document rare: notre doyen et une prof de maths chantant le Ce que l'aino pour nos hôtes italiens. La revue 2006 promet d'être mémorable. Tout le monde mange et fait des photos. Retour après un dernier cocktail à 5€.

Samedi 6 mai
Grève des trains, nous ne verrons pas Bergame mais bien "La Maschera di ferro" (L'homme au masque de fer, version italienne) avant de déguster foccacia, brochettes et les indispensables patatine au marché de Lecco. Après midi tranquille et soirée mojito/caïpirinhia trop vite écourtée. Proximité du départ oblige, photos souvenirs de ce qui est devenu "chez moi".


Dimanche 7 mai
Grasse mâtinée, enfin. J'emerge à midi pour un café. Deux heures plus tard le repas sur la terrasse est gargantuesque: chips, cotelettes, merguez, saumon, calamar, aubergines, champignons, courgettes, feuilletés de thon, fraise à la crème... le tout bien arrosé. Heureusement, le café permet de tasser tout ça. Après-mid "farniente" bien appréciable. Téléphone depuis la gare, en bas de la maison. Une petite gare de province, deux voix, une ancienne salle d'attente "1ère classe" et une "2ème classe". Et ce mini poste de téléphone en face du bar tabac, entre les modestes arcades par lesquelles passe si bien le soleil de fin d'après-midi.

Lundi 8 mai
Départ, dernier train, dernier café, dernières courses. J'achête du shampouing. Cérémonie des adieux, on s'embrasse beaucoup et on pleure un peu. On promet surtout de se revoir. J'ouvre la lettre que m'a faite ma correspondante. A Milan, distribution de minis coca-light publicitaires. J'oublierai la canette dans le train. Voyage. Arrivée vers 17h. Epuisés mais plein de bons souvenirs nous regagnons nos pénates sous une pluie torrentielle.

C.R.A.Z.Y

Le pourquoi du comment je me suis retrouvé à aller voir ce film hier soir est un peu particulier. Une amie, ayant passé 6 mois au Canada me parle d'un film "génial" qu'elle a eu l'occasion de voir durant son séjour. Malheureusement le chef-d'oeuvre est québécois est n'était donc pas distribué en Europe. Heureusement, elle a rammené pour sa mère un exemplaire DVD de cette pellicule. Pour diverses raisons, le DVD est maintenant hors d'accès autant pour elle que pour moi. Je me résignais donc à ne jamais comprendre de quoi elle parlait lorsqu'elle évoquait "C.R.A.Z.Y". Quelle ne fut donc pas ma surprise lorsque j'eus l'occasion de voir en salles une bande annonce évoquant sa sortie prochaine sous nos latitudes (3 mai). Rentrée avant-hier d'Italie, je feuilletais hier le journal et découvrit que ce film n'était projeté que dans une seule salle (les Scala) et qu'étant mardi, il y avait fort à parier qu'il soit ejecté de la programmation dès le lendemain. Qu'à cela ne tienne! Je décidais donc d'écarter mes révisions de bio au profit d'une toile. Grand bien m'en prit!
Le problème quand on décide de se faire un ciné à l'improviste et en pleine semaine c'est qu'on ose pas boulverser les emplois du temps de ses amis et qu'on se retrouve seule dans la salle obscure.
C'est intimidant d'être seule au cinéma, d'abord on se sent... seul, tout le monde est venu par groupe ou par couple, même la salle n'est ni bien grande ni bien remplie. N'empêche on se sent un peu exclu du coup. Pour accentuer ça, on se choisit une rangée pour nous, n'osant nous approcher des "autres" si intimidants. Heureusement, le film ne tarde pas à commencer et si au début on se sent un peu étrange de navoir personne à côté de soi pour partager ce moment, très vite la grisante sensation de n'avoir de compte à rendre à personne sur ses sentiments s'installe et on peut profiter pleinement du film.
Parlons-en du film.
C.R.A.Z.Y pour Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan, les cinq fils de la famille Beaulieu. C.R.A.Z.Y aussi pour la chanson préféré du père de la tribu ("Crazy" de Patsy Cline). Le film raconte donc l'histoire d'une famille québécoise du 25 décembre 1960, naissance de l'avant dernier fils, jusqu'à une vingtaine d'année plus tard. Le scénario se concentre plus particulièrement sur l'évolution de Zachary et sa relation difficile avec son père.
Bon ok, ce n'est pas le résumé le plus exaltant qu'il soit possible de faire de ce film qui est bien plus que ça. Mais je n'aime pas parler de films, de livres ou de musiques que j'ai aimé découvrir. J'ai toujours peur que les gens, eux, n'accrochent pas et finissent par me renvoyer en pleine face un "mais c'est nul" méprisant. Des goûts et des couleurs...
Mais enfin, ce film a quand même plein d'atouts objectifs avec lesquels je peux (essayer de) vous convaincre:
- N'importe qui un peu attiré par le look rétro ne manquera pas de l'être par l'ambiance du film dont l'historique des reconstitutions s'exprime dans les plus minces détails.
- Il est drôle mais ce n'est pas un film de potache ni une grosse comédie à l'américaine
- Il est triste mais ce n'est pas un drame pathétique et pleurnichard
- Il est parlé québécois (hum, pas sûr que ce soit le meilleur argument ça... que je vous rassure il est sous titré français et au bout de 2 heures de films, l'accent a même finit par devenir émouvant à mes oreilles) et regorge d'expressions savoureuses (dont un "ta yeule" ^^)
- La musique est géniale. D'accord, vous n'êtes peut être pas tous des inconditionnels de Patsy Cline ou de Charles Aznavour mais qui peut rester indifférent à Pink Floyd, David Bowie et les Rolling Stones?
- Et enfin, last but not least, le héros est absolument à tomber!












Et puis vous savez quoi? Il passe encore cette semaine et moi j'aurais pu réviser ma bio hier soir.

dimanche, avril 30, 2006

Ce que j'aime chez... (1)

Ce que j'aime chez Willy c'est qu'avec elle le moindre projet, fut-il celui de préparer une salade, dégénère immanquablement en une cocasse épopée aux péripéties plutôt pathétiques, avouons-le!
A mettre sur le compte de nos "expériences" (je préfère ce terme là à celui d'"echec"), on peut notamment citer:
- La salade de citron au thon (qui devait à l'origine être l'inverse)
- L'organisation plutôt brouillone d'un anniversaire (nous avions trois mois, tout fut fait les trois derniers jours)
- L'organisation tout aussi brouillonne d'un pique-nique (Où comment la veille d'un jour ferié nous n'avions toujours aucune idée de ce que nous mangerions le lendemain)
- L'opération "6 semaines" tout à fait pathétique
Et plus recemment
- La ballade nocturne à vélo (sans phares, sans respecter ni feux de signalisation, ni interdiction de stationner, ni priorités, et en faisant deux haltes gastronomiques destinées à bousiller notre régime en beauté)
- Le billard et l'inauguration du coup "conceptuel" (soit le coup inutile ou la boule blanche fait trois fois le tour de la table, sans toucher une seule de ses congénères et finit evidemment dans un trou)
(EDIT)
Willy et moi c'est aussi:
- Une fic jamais terminée
- D'indéniables talents de chanteuse
- Des parcages de vélo tout à fait improbable
- Une façon tout à fait novatrice de se faire payer des verres...
- ...

Bref, Willy et moi, le duo catastrophe; incapable de ponctualité, totalement desorganisé mais tellement sympathique! ^

jeudi, avril 27, 2006

Hotmail

Ce que j'apprécie particulièrement chez hotmail c'est que lorsqu'ils vous annoncent qu'ils ont bloqués un de vos comptes (ce qui m'arrive assez régulièrement) ils vous annoncent triomphalement:

Félicitations!
Nous vous avons réservé un compte

Façon polie de signifier ce qu'ils expriment en toutes lettres dans la marge (encore que...), à savoir que mon compte a été bloqué, tous mes messages perdus et que je peux juste récupérer l'adresse sans aucuns moyen de savoir le nombre de mails qu'on a pu m'envoyer entre le blocage et le moment ou le compte est réinitialisé.

Si ils ne font pas des efforts de ce côté là (récupération des mails), au moins ils en font du côté de la présentation toute en subtilité et en ironie, du problème (non mais "Félicitations", de qui se moque-t-on?).

mardi, avril 25, 2006

Philosophie

La Philo est partout. Nul n’est plus permis d’en douter. Déjà depuis quelque temps je m’interroge sur la réelle place des maladies auto-immunes dans le cadre du cours de bio (que je n’écoute que d’une oreille, je vous l’accorde) ; ces histoires de « non soi » et de rejet du « soi » me perturbent un peu. De plus, hier soir alors que je butais sur une phrase légèrement absconse de mon cours de Philo (introduction à la psychologie), ma sœur (14 ans depuis deux semaines) me fait : « Fais voir ? », me demande 1 ou 2 définitions et finit par me sortir : « Mais c’est facile, il se répète tout le temps ! ».
Et en deux temps trois mouvements, elle m’explique la phrase suivante de façon certes, peu orthodoxe mais tout à fait clair et convaincante:
« De plus, en plaçant l’évidence de l’existence propre du sujet au principe même de l’accès à l’être, c’était bien cette connaissance de soi-même (non plus sous la forme de l’épreuve de l’évidence mais sous la forme de l’indubitabilité de mon existence comme sujet) qui faisait du « connais-toi toi-même » un accès fondamental à la vérité. » Michel Foucault, L’Herméneutique du sujet
Bref, j’en suis resté comme deux ronds de flans alors qu’elle se payait une franche rigolade dans son coin. J’espère que cette vague humiliation n’est due qu’à ma fatigue et à la fraîcheur du point de vue novice et donc sans à prioris.

vendredi, avril 07, 2006

Psychanalyse

Depuis un moment, je ne sais pourquoi quelques questions me turlupinent (non en fait c'est faux, je sais très bien pourquoi mais c'est une autre histoire.)

Résumons:
1. J'aime être seule. Je ne fuis pas les autres mais ma propre compagnie me convient très bien. Peut être plus que la moyenne, je l'ignore.
2. Si il y a une chose que je ne peux supporter dans mes relations avec les autres c'est l'idée de dépendance. En vertu du point 1. je fais donc le maximum pour me suffire à moi-même et j'ai tendance à penser que les autres font de même.

Prenez les deux points précédents, matinez les d'une louche de fierté, arrosez d'un sirop de timidité et vous obtenez mon comportement type en societé:
Je ne demande rien (ou le moins possible) aux gens et en contrepartie j'attend la même chose d'eux (type 1). Il est donc hors de question que quelqu'un dépende de moi et si par une malencontreuse faiblesse j'en venais à attendre quelque chose de quelqu'un (donc d'en dépendre) et que je venais à être décue, eh bien ça serait bien fait pour ma poire, et je n'aurais à m'en prendre qu'à moi même!

Or, paraîtrait-il, tout le monde ne fonctionne pas sur le même mode. Il y en aurait même qui useraient d'un comportement diamétralement opposé (type 2). Pour eux une relation amicale se distingue justement par l'augmentation progressive de la demande. Plus l'ami est proche, plus ils lui demandent et plus ils sont prêts à répondre à des demandes sans cesse croissantes. C'est, parait-il, ce qui s'apelle une relation équilibrée.

Mais là pour moi ça bloque, car je suis prête à donner une certaine quantité mais pas à me la faire réclamer comme un dû. En resumé, n'attendez rien, n'espérez rien et vous serez agréablement surpris quand je vous offrerais quelque chose.

Les questions sont donc:
Une amitié entre les types 1 et 2 est-elle possible?
Suis-je une vraie égoïste?
Suis-je une sociopathe souffrant d'une énorme asociabilité?
Dois-je me faire soigner? (pas d'ironie dans la question)

Je rajoute un message de Willy (tu vois j'y ai pensé):
Vive les égoïstes, au moins ils font chier à personne :D

vendredi, mars 17, 2006

Joyeuse St Patrick !
Il y a un an je postais le premier post de ce blog et, force est de constater qu'en un an je n'ai pas été très assidue (23 posts à mon actif en comptant celui-ci).
Mon problème, lorsque je me retrouve face au petit rectangle blanc, même munie d'un sujet en or est: quoi dire en tenant compte de mes différents lecteurs (il ne s'agirait pas de vexer quelqu'un), du temps que j'ai à ma disposition (avec ma vitesse d'écriture narrer une simple semaine de vacances relève quasi de l'épopée), de ce que je suis prête à dévoiler (la perspective de mes pensées dévoilées, même sur le web ne m'est pas vraiment agréable) et tout simplement de l'interêt du propos (je doute que mon repas de midi, mon mal de dos ou mes problèmes de connexion interessent quiconque) ?
Le résultat de ses différentes interrogations débouchent souvent sur... rien. En effet, à part en adoptant un style journalistique neutre et légérement ennuyeux, je ne trouve aucun moyen de raconter ce que j'ai à dire de façon satisfaisante. Donc je n'écris rien, ou pas grand chose.
Je suis toujours en quête d'une orientation satisfaisante pour ce blog. Devrais-je en faire une espèce de "quotidien de ma vie" ou je raconterai régulièrement tout ce qui m'arrive de la façon la plus divertissante possible? Ou une espèce de "fenêtre sur le monde" ou je mettrai par exemple tout ce que j'ai lu, vu ou entendu recemment et qui m'interpelle? Ou alors une espèce de journal intime ou j'épancherai mes peines de coeur en direct live? Ou encore autre chose (mais quoi?)? Ou alors devrais-je juste arrêter, n'étant définitivement pas faite pour ce nouveau mode d'expression qu'est le blog?
En tout cas, une chose est sure, je ne peux pas continuer comme ca; j'aimerais quelque chose de plus spécifique et de... différent. Un espace qui soit plus "à moi", plus moi.
Je ne sais pas...

mercredi, mars 15, 2006

Parce qu'il faut bien poster de temps à temps

Trop ou pas assez de choses à dire pour faire un post interessant alors pour cette fois ça sera juste questionnaire. Le week-end de grec, la semaine de ski et ma vie trépidante attendront un peu.

1. Attrape le livre le plus proche de toi, va à la page 18 et trouve la ligne 4 :
"tomates, les pommes et les poires, doivent être emballés."
La cuisine simple et économique.

2. Envoie ton bras gauche le plus loin possible.
Mon natel sur une chaise

3. Quelle est la dernière chose que tu ais vu à la TV?
Aucune idée, le journal un de ces jours

4. Sans regarder, devine quelle heure il est:
20h40

5. Maintenant, regarde l'heure. Quelle heure il est ?
20h41

6. A l'exception de ton PC, qu'est ce que tu écoutes ?
Noir Désir, le vent l'emportera

7. Quand as tu été dehors pour la dernière fois ? Que faisais-tu ?
Il y a deux heures, je revenais de la répèt de Dido &Aeneas

8. Avant de commencer à voir ça, que regardais tu ?
Rien, j'étais au tel

9. Qu'est ce que tu portes ?
Un jean, un haut noir sous mon pull à capuche kaki, des chaussettes roses et des pantoufles avec un bonhomme de neige dessus

10. As tu rêvé la nuit dernière ?
Oui, j'étais en cours, j'échangeais des mots avec ma voisine en parlant du gars qui était derrière nous mais il s'avérait que la gars le remarquait et disait à son voisin "Je crois que les filles devant parlent de moi"

11. Quand as tu rit pour la dernière fois ?
Tout à l'heure à table

12. Qu'y a t'il sur le mur de la pièce dans laquelle tu es ?
Divers tableaux assez abstraits

13. Vu quelque chose d'Etrange récemment ?
Non

14. Qu'est ce que tu penses de ce quizz ?
Un peu long

15. Quel est le dernier film que tu as vu ?
Madagascar (mais j'ai pas vu la fin)

16. Si tu devenais multi-millionaire durant la nuit, qu'est ce que tu achèterais ?
J'ai pas besoin de grand chose, un studio sous les toits c'est tout

17. Dis moi quelque chose sur toi que je ne sais pas:
J'ai mangé du saumon ce soir

18. Si tu pouvais changer une chose dans le monde, en dehors de la politique et autres culpabilités, qu'est ce que ça serait ?
Tout ou rien

19. Aimes tu danser ?
Non, enfin pas souvent et seule

20. George Bush:
Rien à dire

21. Imagine que ton premier enfant est une fille, comment tu l'apellerais ?
Aucune idée

22. Pareil pour un garçon?
Raphaël, Benjamin, Nathanaël ou Sebastian

23. Envisages-tu de vivre à l'étranger ?
Oui, en tout cas une partie de ma vie

24. Que voudrais tu que Dieu te dise lorsque tu attendras les Portes Célestes ?
Encore faudrait-il que j'y croies

25. Quatre personnes que tu voudrais voir faire cette même chose dans leur journal ?
Personne

lundi, janvier 23, 2006

Bonne année

Pendant tout le mois de janvier je vous concoctais petit à petit un post de bonne année exceptionnel et brillant... sauf qu'on est bientot au milieu de février et que on n'a plus le droit de se souhaiter bonne année. Alors allons directement à l'essence du message, en sautant au passage mes bonnes résolutions et mes meilleurs voeux.
Alors j'ai plein de choses à vous dire et je vais commencer par l'essentiel. Vous aurez sans doute constaté que le vert de mon blog, qualifié d'immonde par certains, s'est retrouvé changé en un gris très classieux.
La bonne ame à remercier pour ce salutaire changement est Sissi qui de ses doigts de fée à réussi à maitriser le html et à me fournir comme cadeau de Noël un beau template tout neuf.
(et en plus elle fait très bien le cheesecake ^^)
Inspiré par Morgan-chat, j'ai aussi joué à Amélie Poulain

J'aime:
- Un cappucino plein de mousse et un croissant
- En été, bronzer pendant des heures
- Lire mon horoscope dans le matin bleu
- Mes docs
- Me reveiller, lever mes stores et me rendre compte qu'il a neigé
- Ma mère qui m'apporte mon jus d'orange pressé le matin
- Inventer des histoires avant d'aller dormir et les continuer le lendemain en cours
- Regarder des films sur mon ordi portabla avec ma soeur, blotties dans son lit

J'aime pas:
- Dormir avec un humidificateur allumé
- Arriver à me laisser pousser les ongles et être obligée de les couper pour jouer du piano.
- Etre interrompue quand je suis au téléphone
- Arriver en cours, m'asseoir et me rendre compte que je suis tombée sur LE bureau bancal
- Le whisky
- Passer des heures à essayer de mettre mon porte jaretelle et qu'il se détache dès que je m'assied
- Ne rien comprendre au cours de maths
- Passer une super bonne journée, rentrer chez moi et que ma mère ait fait du potage


(rédigé en cours de maths...)

mercredi, janvier 04, 2006

Etrange journée

J'avais plein de trucs à vous dire et à faire subir à ce blog mais la je n'ai ni la force, ni l'envie alors ca sera pour demain et en attendant je vais peut être vous raconter la journée étrange que je viens de vivre.

Vous savez c'est ces journées étranges où vous avez l'impression que le monde s'est soudain mis à tourner dans un sens qui vous est totalement étranger.
Le réveil déjà; une soif insatiable qui ne me lachera pas jusqu'à l'heure où je vous écrit, un verre de jus de raisin, à coté de l'écran. J'ai du sortir de mon lit au moins 6 fois pour aller boire entre 7h et 11h du matin, lorsqu'on s'est couché à 2h30 c'est rude.
Je me gave de panettone au petit déjeuner mais rien n'y fait, ma gorge s'obstine à rester pateuse et insatisfaite.
Gmail fait des siennes et mon trafic de mail s'en trouve considérablement ralenti. J'aimerais sortir en ville, j'ai l'impression d'étouffer mais je n'arrive pas à trouver le courage de m'habiller.
Repas de midi. Je me décide, après un petit coup de fil à Willy, à sortir profiter des soldes et changer un livre à la Fnac.
Arrivée au rayon livre je me rend compte que je ne sais pas quoi prendre en échange. J'acquiers donc 2 bons de 20.- et me retrouve à aller boire un café (inexplicablement délicieux) en improbable compagnie (non pas que je ne les apprécie pas, simplement elles ne sont habituellement pas les camarades de mes virées caféinées).
Je rentre, sur la plaine de Plainpalais, les machines hurlent des musiques criardes et trop colorées alors que dans mon discman Vincent Delerm me murmure "Anita Petersen" à l'oreille.
J'ai encore soif.
Racontée ainsi , cette succession d'événements ne parait pas si anormale pourtant j'ai eu toute la journée une désagréable impression de décalage
C'est peut être de la paranoïa parfaitement normale.
Ou alors l'effet de ma super gueule de bois.