Lundi 1er mai
Point de fête du travail mais six heures de train pour les 18 élèves qui, ce matin là, sont à la gare, prêts au départ pour l'Italie. Un changement à Milan pour prendre le régional pour Lecco, Lombardie.


Arrivée vers 17h dans la petite ville où sur le quai se superposent les retrouvailles et les nouvelles rencontres. Dans la voiture, une petite fiat blanche, deux genevois et deux italiennes. Tout de suite le contact se lie autour de la musique. Pour moi, qui faisait à peine connaissance avec la jeune fille dont j'allais partager le quotidien durant une semaine c'est un soulagement. Dans notre bel enthousiasme, nous crevons et le seul homme affronte courageusement la situation. Glace au bord du lac, Varenna, les fleurs odorantes et le soleil qui se couche. Arrivée "à la maison", Bellano. "Mon beau-père, mes parents et moi" à la TV ("Mi presenti i tuoi").Première nuit.
Mardi 2 mai
Accueil, explication du système scolaire italien et distribution de brochures touristiques. C'est pas tout simple. En gros, tout le monde fait ce qu'il veut et je peut tout à fait fonder une école dont je déciderais moi même des cours, des horaires, des profs et des diplomes. Je n'ose pas imaginer comment ils s'accordent au niveau des unis pour accepter tel ou tel diplome. Mais ça a l'air de marcher. Test en direct live avec un cours d'italien et un cours de français. Au moins le 2ème ne pose pas trop de problèmes. On feuillete leur manuel de littérature. Beaucoup d'annotations auprès de Descartes, Molière et d'autres classiques. La différence de niveau est frappante. Visite au Planétarium, tout beau, tout neuf et totalement inconnu des autochtones. Une demi heure dans une ambiance sombre et étoilées et tout le monde ressort ébloui par le soleil extérieur.
Après-midi, visite de Lecco, enfin de son centre commercial surtout.
Soirée, découverte d'un bar "chic" au bord du lac et de ses cocktails à 5€. Je vous épargne l'enthousiasme de la découverte.
Mercredi 3 mai
Milan.

Jeudi 4 mai
Côme

Vendredi 5 mai
Bellagio
Première journée de "mauvais temps". L'effet romantique des jardins de la villa Melzi est renforcé par la petite pluie.
"Rien au monde ne peut être comparé au charme de ces journées ardentes passées sur les lacs milanais" .
Stendhal, 1817

Soirée à l'école. Buffet canadien. Capture d'un document rare: notre doyen et une prof de maths chantant le Ce que l'aino pour nos hôtes italiens. La revue 2006 promet d'être mémorable. Tout le monde mange et fait des photos. Retour après un dernier cocktail à 5€.
Samedi 6 mai

Dimanche 7 mai

Lundi 8 mai
Départ, dernier train, dernier café, dernières courses. J'achête du shampouing. Cérémonie des adieux, on s'embrasse beaucoup et on pleure un peu. On promet surtout de se revoir. J'ouvre la lettre que m'a faite ma correspondante. A Milan, distribution de minis coca-light publicitaires. J'oublierai la canette dans le train. Voyage. Arrivée vers 17h. Epuisés mais plein de bons souvenirs nous regagnons nos pénates sous une pluie torrentielle.
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