Ce que j'aime chez Willy c'est qu'avec elle le moindre projet, fut-il celui de préparer une salade, dégénère immanquablement en une cocasse épopée aux péripéties plutôt pathétiques, avouons-le!
A mettre sur le compte de nos "expériences" (je préfère ce terme là à celui d'"echec"), on peut notamment citer:
- La salade de citron au thon (qui devait à l'origine être l'inverse)
- L'organisation plutôt brouillone d'un anniversaire (nous avions trois mois, tout fut fait les trois derniers jours)
- L'organisation tout aussi brouillonne d'un pique-nique (Où comment la veille d'un jour ferié nous n'avions toujours aucune idée de ce que nous mangerions le lendemain)
- L'opération "6 semaines" tout à fait pathétique
Et plus recemment
- La ballade nocturne à vélo (sans phares, sans respecter ni feux de signalisation, ni interdiction de stationner, ni priorités, et en faisant deux haltes gastronomiques destinées à bousiller notre régime en beauté)
- Le billard et l'inauguration du coup "conceptuel" (soit le coup inutile ou la boule blanche fait trois fois le tour de la table, sans toucher une seule de ses congénères et finit evidemment dans un trou)
(EDIT)
Willy et moi c'est aussi:
- Une fic jamais terminée
- D'indéniables talents de chanteuse
- Des parcages de vélo tout à fait improbable
- Une façon tout à fait novatrice de se faire payer des verres...
- ...
Bref, Willy et moi, le duo catastrophe; incapable de ponctualité, totalement desorganisé mais tellement sympathique! ^
dimanche, avril 30, 2006
jeudi, avril 27, 2006
Hotmail
Ce que j'apprécie particulièrement chez hotmail c'est que lorsqu'ils vous annoncent qu'ils ont bloqués un de vos comptes (ce qui m'arrive assez régulièrement) ils vous annoncent triomphalement:
Félicitations!
Nous vous avons réservé un compte
Façon polie de signifier ce qu'ils expriment en toutes lettres dans la marge (encore que...), à savoir que mon compte a été bloqué, tous mes messages perdus et que je peux juste récupérer l'adresse sans aucuns moyen de savoir le nombre de mails qu'on a pu m'envoyer entre le blocage et le moment ou le compte est réinitialisé.
Si ils ne font pas des efforts de ce côté là (récupération des mails), au moins ils en font du côté de la présentation toute en subtilité et en ironie, du problème (non mais "Félicitations", de qui se moque-t-on?).
Félicitations!
Nous vous avons réservé un compte
Façon polie de signifier ce qu'ils expriment en toutes lettres dans la marge (encore que...), à savoir que mon compte a été bloqué, tous mes messages perdus et que je peux juste récupérer l'adresse sans aucuns moyen de savoir le nombre de mails qu'on a pu m'envoyer entre le blocage et le moment ou le compte est réinitialisé.
Si ils ne font pas des efforts de ce côté là (récupération des mails), au moins ils en font du côté de la présentation toute en subtilité et en ironie, du problème (non mais "Félicitations", de qui se moque-t-on?).
mardi, avril 25, 2006
Philosophie
La Philo est partout. Nul n’est plus permis d’en douter. Déjà depuis quelque temps je m’interroge sur la réelle place des maladies auto-immunes dans le cadre du cours de bio (que je n’écoute que d’une oreille, je vous l’accorde) ; ces histoires de « non soi » et de rejet du « soi » me perturbent un peu. De plus, hier soir alors que je butais sur une phrase légèrement absconse de mon cours de Philo (introduction à la psychologie), ma sœur (14 ans depuis deux semaines) me fait : « Fais voir ? », me demande 1 ou 2 définitions et finit par me sortir : « Mais c’est facile, il se répète tout le temps ! ».
Et en deux temps trois mouvements, elle m’explique la phrase suivante de façon certes, peu orthodoxe mais tout à fait clair et convaincante:
« De plus, en plaçant l’évidence de l’existence propre du sujet au principe même de l’accès à l’être, c’était bien cette connaissance de soi-même (non plus sous la forme de l’épreuve de l’évidence mais sous la forme de l’indubitabilité de mon existence comme sujet) qui faisait du « connais-toi toi-même » un accès fondamental à la vérité. » Michel Foucault, L’Herméneutique du sujet
Bref, j’en suis resté comme deux ronds de flans alors qu’elle se payait une franche rigolade dans son coin. J’espère que cette vague humiliation n’est due qu’à ma fatigue et à la fraîcheur du point de vue novice et donc sans à prioris.
Et en deux temps trois mouvements, elle m’explique la phrase suivante de façon certes, peu orthodoxe mais tout à fait clair et convaincante:
« De plus, en plaçant l’évidence de l’existence propre du sujet au principe même de l’accès à l’être, c’était bien cette connaissance de soi-même (non plus sous la forme de l’épreuve de l’évidence mais sous la forme de l’indubitabilité de mon existence comme sujet) qui faisait du « connais-toi toi-même » un accès fondamental à la vérité. » Michel Foucault, L’Herméneutique du sujet
Bref, j’en suis resté comme deux ronds de flans alors qu’elle se payait une franche rigolade dans son coin. J’espère que cette vague humiliation n’est due qu’à ma fatigue et à la fraîcheur du point de vue novice et donc sans à prioris.
vendredi, avril 07, 2006
Psychanalyse
Depuis un moment, je ne sais pourquoi quelques questions me turlupinent (non en fait c'est faux, je sais très bien pourquoi mais c'est une autre histoire.)
Résumons:
1. J'aime être seule. Je ne fuis pas les autres mais ma propre compagnie me convient très bien. Peut être plus que la moyenne, je l'ignore.
2. Si il y a une chose que je ne peux supporter dans mes relations avec les autres c'est l'idée de dépendance. En vertu du point 1. je fais donc le maximum pour me suffire à moi-même et j'ai tendance à penser que les autres font de même.
Prenez les deux points précédents, matinez les d'une louche de fierté, arrosez d'un sirop de timidité et vous obtenez mon comportement type en societé:
Je ne demande rien (ou le moins possible) aux gens et en contrepartie j'attend la même chose d'eux (type 1). Il est donc hors de question que quelqu'un dépende de moi et si par une malencontreuse faiblesse j'en venais à attendre quelque chose de quelqu'un (donc d'en dépendre) et que je venais à être décue, eh bien ça serait bien fait pour ma poire, et je n'aurais à m'en prendre qu'à moi même!
Or, paraîtrait-il, tout le monde ne fonctionne pas sur le même mode. Il y en aurait même qui useraient d'un comportement diamétralement opposé (type 2). Pour eux une relation amicale se distingue justement par l'augmentation progressive de la demande. Plus l'ami est proche, plus ils lui demandent et plus ils sont prêts à répondre à des demandes sans cesse croissantes. C'est, parait-il, ce qui s'apelle une relation équilibrée.
Mais là pour moi ça bloque, car je suis prête à donner une certaine quantité mais pas à me la faire réclamer comme un dû. En resumé, n'attendez rien, n'espérez rien et vous serez agréablement surpris quand je vous offrerais quelque chose.
Les questions sont donc:
Une amitié entre les types 1 et 2 est-elle possible?
Suis-je une vraie égoïste?
Suis-je une sociopathe souffrant d'une énorme asociabilité?
Dois-je me faire soigner? (pas d'ironie dans la question)
Je rajoute un message de Willy (tu vois j'y ai pensé):
Vive les égoïstes, au moins ils font chier à personne :D
Résumons:
1. J'aime être seule. Je ne fuis pas les autres mais ma propre compagnie me convient très bien. Peut être plus que la moyenne, je l'ignore.
2. Si il y a une chose que je ne peux supporter dans mes relations avec les autres c'est l'idée de dépendance. En vertu du point 1. je fais donc le maximum pour me suffire à moi-même et j'ai tendance à penser que les autres font de même.
Prenez les deux points précédents, matinez les d'une louche de fierté, arrosez d'un sirop de timidité et vous obtenez mon comportement type en societé:
Je ne demande rien (ou le moins possible) aux gens et en contrepartie j'attend la même chose d'eux (type 1). Il est donc hors de question que quelqu'un dépende de moi et si par une malencontreuse faiblesse j'en venais à attendre quelque chose de quelqu'un (donc d'en dépendre) et que je venais à être décue, eh bien ça serait bien fait pour ma poire, et je n'aurais à m'en prendre qu'à moi même!
Or, paraîtrait-il, tout le monde ne fonctionne pas sur le même mode. Il y en aurait même qui useraient d'un comportement diamétralement opposé (type 2). Pour eux une relation amicale se distingue justement par l'augmentation progressive de la demande. Plus l'ami est proche, plus ils lui demandent et plus ils sont prêts à répondre à des demandes sans cesse croissantes. C'est, parait-il, ce qui s'apelle une relation équilibrée.
Mais là pour moi ça bloque, car je suis prête à donner une certaine quantité mais pas à me la faire réclamer comme un dû. En resumé, n'attendez rien, n'espérez rien et vous serez agréablement surpris quand je vous offrerais quelque chose.
Les questions sont donc:
Une amitié entre les types 1 et 2 est-elle possible?
Suis-je une vraie égoïste?
Suis-je une sociopathe souffrant d'une énorme asociabilité?
Dois-je me faire soigner? (pas d'ironie dans la question)
Je rajoute un message de Willy (tu vois j'y ai pensé):
Vive les égoïstes, au moins ils font chier à personne :D
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