Genève ville de débauche
Tout le monde glose sur ce sexe en erection et cette (enfin, ces) vraies-fausses pénétrations ("Des deux côtés" m'assurait-on d'un ton confidentiel.) sur la scène du Grand Théâtre et je navigue entre les élèves du collège qui vouent Olivier Py (metteur en scène du Tanhaüser de Wagner) aux feux de l'enfer, et des profs qui ne tarissent pas d'éloge à ce sujet.
Et on en oublierait presque le Oui, tant attendu par certains. Oui à l'extension de la libre-circulation aux nouveaux membres de l'UE. Oui à l'arbre en fleur. Oui au bateau filant voile au vent. De toute façon à peine le temps de s'auto-congratuler de leurs succès, les partis sont repartis en campagne, pour sauver le monde, et la république de Genève en premier lieu. C'en est fini de ces années de débacles politiques: ils sont là! Et si on veut bien être gentil et leur accorder nos voix ils vont nous montrer que débarassés de leurs incompétents/utopistes/opportunistes opposants, eux, ils peuvent mieux faire.
Et moi pendant ce temps là, mineure et non amatrice de Wagner, j'envisage successivement de faire lèvres communes avec un jeune amateur de substances illicites, d'entrer dans les ordres et de me lancer dans la carrière de chanteuse d'opéra tout en me choisissant une robe de bal et que ma dent de sagesse décide de me perforer la gencive.
lundi, septembre 26, 2005
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